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Scandale dans l’industrie aéronautique : des moteurs d’avion contrefaits vendus à plusieurs constructeurs

Par janvier 31st, 2024Constructeurs

Crise dans l’aéronautique : Des moteurs équipés de composants contrefaits

Alerte autour de composants non certifiés

Ce début de semaine a été marqué par une annonce perturbatrice de la part de la société CFM, concepteur de moteurs aéronautiques. La coentreprise, fruit de la collaboration entre Safran et GE, a fait savoir à ses clients l’existence de composants motoristes accompagnés de papiers de conformité altérés, émis par un de ses fournisseurs. Les détails précis sur l’étendue des lots affectés restent pour l’instant inconnus.

Modèles de moteurs impactés

Les moteurs visés par cette problématique sont les modèles CFM56, qui ont été montés sur des appareils tels que les Airbus A320 et les Boeing 737 NG. Ce problème ne touche pas les moteurs de la série « Leap », qui équipent les nouvelles générations de ces avions. À noter que les CFM56 ont été construits en grande série, avec plus de 34 000 unités fabriquées.

Enquête ouverte par l’AESA

Alertée par les remontées du constructeur de moteurs, l’AESA a entrepris des investigations sur la société britannique AOG Technics, soupçonnée d’avoir écoulé des « composants non autorisés » à travers des centres de maintenance. L’organisme réglementaire a dévoilé que divers éléments motoristes fournis par cette société étaient accompagnés de certifications mensongères, ce qui a soulevé des doutes sur leur authenticité.

Une démarche proactive de CFM et de l’AESA

CFM s’est empressé de communiquer avec l’ensemble de ses clients et des ateliers de réparation afin d’évaluer le problème. La firme a tenu à rappeler qu’elle ne maintenait aucune relation avec AOG Technics, et appuie les efforts des autorités pour faire la lumière sur cette affaire.

Dans la même veine, l’AESA a expressément demandé aux opérateurs et centres de maintenance d’examiner avec attention leurs registres afin de déterminer si des pièces suspectes proviennent d’AOG Technics. Les pièces identifiées comme falsifiées devraient être retirées afin d’éviter leur installation et remplacées par des composants certifiés si elles se trouvaient déjà montées.

Conduite à tenir pour les opérateurs

  • Vérifier l’origine des pièces : Examiner les archives pour identifier les composants acquis chez AOG Technics.
  • Authenticité des certificats : Confirmer la validité des documents associés à ces pièces.
  • Intervention nécessaire : Retirer du service toute pièce falsifiée non encore installée.
  • Remplacement des composants : Pour les pièces déjà en place, procéder à un remplacement immédiat par des alternatives certifiées.

Emeline Dudoura

Bonjour, je m'appelle Emeline et j'ai 44 ans. Après avoir été hôtesse de l'air pendant de nombreuses années, je suis actuellement en reconversion. Passionnée par le service et la découverte, je souhaite maintenant mettre mes compétences au service de nouvelles opportunités professionnelles. Bienvenue sur mon site web !

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