Lors de la conférence annuelle du Tourism Business Council, le ministre de l’Intérieur, Leon Schreiber, a annoncé le lancement imminent de l’ETA, l’autorisation de voyage électronique, avec une présentation publique fixée au 18 septembre 2025. Cet événement est présenté comme une étape clé pour le gouvernement sud-africain et pour le secteur touristique, ouvrant la voie à une digitalisation complète des formalités d’entrée. L’objectif est de renforcer la compétence du système en matière de sécurité tout en améliorant l’accueil des voyageurs, notamment par une réduction des files d’attente et une meilleure traçabilité des données biométriques. Au cœur du projet, l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique seront mis à contribution pour optimiser les contrôles et fluidifier le passage des frontières. Le plan prévoit une première phase centrée sur les visas touristiques de moins de 90 jours, avant une extension progressive, afin d’inscrire la démarche dans une logique de numérique durable et de meilleure sécurité. Cette annonce s’inscrit pleinement dans la vision du président Cyril Ramaphosa et du ministère de l’Intérieur qui veulent faire de l’immigration une expérience plus fluide tout en préservant la sûreté des frontières.
Dans ce cadre, le récit officiel insiste sur l’importance de la digitalisation et sur le lien étroit entre la modernisation administrative et la croissance économique. Le gouvernement promet une transition progressive vers une expérience utilisateur entièrement virtuelle, où les voyageurs pourront préparer leur voyage depuis leur profil en ligne et recevoir une réponse quasi instantanée. Le programme s’inscrit dans le cadre plus large du programme quinquennal Home Affairs @ Home, qui vise à digitaliser toutes les démarches liées à l’immigration d’ici 2029 et à s’appuyer sur des technologies biométriques et automatisées. Bien que la liste des nationalités concernées par l’obligation ETA ne soit pas encore publiée, le flou laisse augurer des évolutions similaires à celles observées ailleurs (ESTA, e-Visa). Pour les professionnels du tourisme, l’enjeu demeure : alléger les parcours tout en garantissant une sécurité renforcée et une traçabilité fiable des données biométriques. L’objectif reste clair : accélérer la circulation des touristes et des investisseurs, sans sacrifier le cadre régalien ni les standards éthiques de protection des données.
Afrique du Sud : lancement officiel de l’ETA pour moderniser l’accueil des voyageurs
Fonctionnement de l’ETA sud-africain
Concrètement, l’ETA est présenté comme une autorisation de voyage électronique capable de digitaliser et d’automatiser les formalités d’entrée. Le dispositif s’appuie sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour tri par algorithme des données de visa, tout en préservant une sécurité renforcée. Dans un premier temps, le système ciblera les visa touristiques de moins de 90 jours et sera déployé dans les aéroports internationaux principaux, à commencer par OR Tambo à Johannesburg et Cape Town. La demande sera digitale et quasi instantanée, réalisable via smartphone et sans démarches papier, une promesse qui ravit les voyageurs tentés par la simplicité et par la réduction des délais. À l’arrivée, les dispositifs de vérification s’appuieront sur des données biométriques pour sécuriser les contrôles et lutter contre la fraude.
Ce déploiement n’est pas qu’une étape technique. Il s’inscrit dans une approche globale de modernisation où le système d’immigration se transforme en outil numérique connecté, fluidifiant les passages et facilitant les visites. Le gouvernement souligne que ce chapitre initial s’accompagne d’un cadre de sécurité renforcée et d’un service plus rapide pour les touristes, tout en posant les jalons pour une extension future à d’autres catégories de visas, telles que le travail, les études et la résidence. Le ministère de l’Intérieur souligne aussi que les données biométriques et les protections associées seront au cœur des mécanismes de contrôle, afin de préserver la confiance des voyageurs et d’éviter les dérives potentielles. Le passage vers une architecture entièrement numérique passe nécessairement par une communication transparente et des formations adaptées pour les opérateurs et les voyageurs.
Au fil des mois et des déploiement progressifs, les professionnels du secteur suivront de près les retours des passeports et des visa afin d’ajuster les protocoles et de garantir une expérience sans friction. Les voyageurs d’affaires et les touristes seront chacun concernés à terme, avec l’objectif de maximiser l’attrait de l’Afrique du Sud comme destination de choix et de soutenir une croissance économique plus soutenue, tout en renforçant la lutte contre la fraude et les pratiques illicites à la frontière. L’ambition est claire : faire du numérique une valeur ajoutée pour l’accueil, sans perdre de vue l’importance de la sécurité et de la protection des données personnelles.
Plus loin, le scénario idéal prévoit une extension vers tous les points d’entrée terrestres et des évolutions harmonisées avec le système e-Visa existant, afin d’éviter toute confusion auprès des voyageurs. En parallèle, les discussions publiques portent sur l’accessibilité du dispositif pour les populations moins connectées et sur les ressources pédagogiques pour accompagner les voyageurs et les touristes dans cette transition. Le gouvernement rappelle que l’initiative est portée par les déclarations du président Cyril Ramaphosa et du ministre Leon Schreiber, qui présentent l’ETA comme un système de classe mondiale, au service d’une digitalisation avancée de l’immigration et d’une meilleure efficacité administrative. La transformation, bien que progressive, est présentée comme une étape indispensable pour positionner l’Afrique du Sud comme un laboratoire de modernisation publique et une offre touristique plus compétitive.