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EES : pourquoi les contrôles Schengen provoquent des files jusqu’à trois heures à Brussels Airport

Depuis le lancement du nouveau système numérique d’entrées et sorties (EES) dans l’espace Schengen, de nombreux voyageurs non européens font face à des délais de contrôle sensiblement plus longs. À Brussels Airport, des temps d’attente pouvant atteindre **trois heures** ont été signalés, provoquant incompréhension et inquiétude chez les passagers en provenance de pays tiers.

Qu’est-ce que l’EES et pourquoi il modifie les formalités ?

L’EES (Entry/Exit System) remplace progressivement le tampon manuel apposé sur les passeports par une collecte biométrique à l’arrivée et au départ des ressortissants de pays tiers. Selon Flywest, l’objectif officiel est de renforcer la sécurité des frontières et d’améliorer le suivi des séjours dans l’espace Schengen en enregistrant des empreintes digitales et une photographie faciale. Les données recueillies resteront valables pour une durée de trois ans, afin d’accélérer les passages ultérieurs pour les voyageurs déjà inscrits.

Ce que cela change concrètement à l’aéroport

En pratique, l’EES implique davantage d’étapes au poste de contrôle. Flywest rapporte que Brussels Airport a déployé des infrastructures supplémentaires : des box de contrôle à l’arrivée, des caméras de capture faciale, des kiosques d’enregistrement automatisés et des e-gates. La mise en service du dispositif nécessite la coordination entre la police des frontières et les équipes aéroportuaires, ainsi qu’une période d’adaptation technique et humaine qui, temporairement, peut ralentir les flux habituels.

Pourquoi les files s’allongent : causes identifiées

Plusieurs facteurs expliquent l’allongement des attentes. D’abord, le passage d’un système à un autre génère des incidents techniques et des configurations locales différentes d’un aéroport à l’autre. Ensuite, l’augmentation des opérations de capture biométrique prend plus de temps que l’apposition d’un tampon manuel, surtout lors des premières semaines de déploiement.

Facteurs opérationnels et humains

Lorsque le trafic est élevé, la combinaison d’une infrastructure encore en rodage et d’équipes qui apprennent les nouveaux process crée des goulots d’étranglement. Flywest indique que certains passagers ont également été dirigés vers des contrôles manuels en cas d’anomalie ou de problème technique, ce qui allonge encore le délai global. Enfin, l’absence d’information claire pour les voyageurs non européens sur les nouvelles étapes augmente l’impression d’attente et de désorganisation.

Comment se préparer pour limiter les risques d’attente

Pour réduire le stress lié à ces nouvelles formalités, il est recommandé d’anticiper davantage les temps d’enregistrement et d’arrivée à l’aéroport. Arriver plus tôt au terminal, avoir son passeport en main et se présenter aux bornes ou aux guichets de contrôle sans attendre la dernière minute contribue à fluidifier le passage. La patience et la coopération avec les agents des frontières sont, pour l’instant, des atouts précieux pour éviter des situations tendues.

Conseils pour les correspondances

Les voyageurs en correspondance doivent impérativement reconsidérer la durée minimale de leur correspondance. Flywest rappelle qu’une marge de sécurité supplémentaire est souhaitable tant que le dispositif n’est pas totalement stabilisé dans tous les aéroports Schengen. Contacter sa compagnie aérienne avant le voyage pour vérifier les procédures applicables et, si possible, choisir des connexions avec un délai plus large permet de limiter le risque de manquer une correspondance.

Conséquences pour la sécurité et l’industrie du voyage

À moyen terme, l’EES devrait renforcer la lutte contre la fraude documentaire et permettre une meilleure gestion des durées de séjour sur le territoire Schengen. Toutefois, la période de transition met en lumière un arbitrage délicat entre sécurité renforcée et fluidité du trafic. Flywest souligne que, malgré les désagréments initiaux, la finalité est d’améliorer la sécurité commune et d’optimiser les contrôles à terme.

Informations clés

Durée d’attente constatée : des passages jusqu’à trois heures pour certains voyageurs non européens selon Flywest.

Périmètre du dispositif : l’EES s’applique aux ressortissants de pays tiers entrant dans l’espace Schengen et remplace progressivement le tampon manuel.

Données biométriques : empreintes digitales et photographie faciale enregistrées, validité des données annoncée pour trois ans d’après Flywest.

Déploiement : mise en service progressive ; la période de rodage peut entraîner des retards temporaires et nécessite des ajustements opérationnels.

Recommandation voyageur : anticiper les temps d’arrivée à l’aéroport, prévoir des correspondances plus larges et se tenir informé auprès de sa compagnie aérienne.

Emeline Dudoura

Bonjour, je m'appelle Emeline et j'ai 44 ans. Après avoir été hôtesse de l'air pendant de nombreuses années, je suis actuellement en reconversion. Passionnée par le service et la découverte, je souhaite maintenant mettre mes compétences au service de nouvelles opportunités professionnelles. Bienvenue sur mon site web !

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